Julien Guérin

© dominique jaussein
© dominique jaussein

Démons & Merveilles

 Ballet Nice Méditerrannée

 

Chorégraphie  Julien Guérin
Musiques Maurice Thiriet,

Joseph Kosma, Ernest Bloch, Max Richter

Scénographie et Lumières Dominique Drillot
Costumes  Julien Guérin

Vidéos Dominique Drillot

Construction du Décor Atelier de l'Opéra de Nice

 

Création à Nice

Opéra de Nice

18 octobre 2019

© dominique drillot et Ballet Nice Méditerrannée (droits réservés)

Célébrer le cinéma à Nice, faire honneur à la création cinématographique qui s’est produite dans les Studios de la Victorine et se rappeler que Marcel Carmé a filmé « les Visiteurs du Soir » à Nice et dans ses environs, rien que cela ! Faire une création aujourd’hui qui convoque ces souvenirs d’un autre temps et qui propose une relecture d’un conte fantastique, ajouter à cela le « comment faire du cinéma sur un plateau de théâtre » et vous aurez la base de notre réflexion, Julien et moi-même, de ce que nous voulons produire sur la scène de l’Opéra de Nice.
    Pour cela nous allons vider la scène de tout ce qui l’encombre, faire que ce plateau de théâtre à l’italienne prenne des allures de plateau de cinéma : montrer son ventre, sa réalité architectonique, sa machinerie transformiste et ses appareils à effets lumineux. Venir y poser un décor peint, oui n’ayons pas peur un décor qui ressemble à un décor peint, et qui affirme son trompe-l’oeil. Montrer ce dont il est constitué : des châssis de bois juxtaposés, un portique, un fond d’air : une petite panoplie qui s’ajuste pour former un décor de salon, un savant mélange de salon Art-Déco qui pourrait ressembler aussi à un château néo-moyenâgeux. Garder ce décor autant que la fête s’accomplit et à mesure que l’histoire se trame, que la dramatique se met en place, faire jouer la machine pour retirer un à un les éléments. Sans doute le spectacle finira-t-il par ne laisser qu’un élément sur le plateau. D’un décor réaliste naitra une scénographie contemporaine qui sera l’outil puissant, inscrit dans une scène à nue, témoin, tout comme les spectateurs, de l’amour éternel que cette histoire raconte.
    Ce spectacle est une machine à tiroir qui fera exister plusieurs existences : celle de l’histoire qui se filme, celle du studio qui se transforme pour les scènes à venir, celle de l’abstraction qui mets en place une tragédie qui commence par un amour infini et qui se termine par une vengeance  diabolique. Une chose est sûr : la scène et les éléments qui la constituent vont nous raconter le cinéma, le champs et le hors champs, l’action et la répétition, ce qui permettra au chorégraphe de se concentrer sur l’histoire qu’il entend nous conter.
    Moteur !

Maquette au 1/50ème - © dominique drillot

Teaser de la Soirée (en répétition)